(par Kevin , merci pour la 1ere contribution !)

Deux Marshalls débarquent sur une île désolée servant d’hôpital psychiatrique : une patiente a disparu d’une cellule fermée à clef, et personne ne la retrouve. Cellule minuscule, gardiens présents et surveillance 24h/24, comment est-ce possible ?

Ce livre nous plonge dans un univers lugubre et sombre, tenus en haleine par l’intrigue qui joue avec nos nerfs. Le style d’écriture le rend cependant accessible pour les adolescents.

Mon conseil : Ne pas regarder le film avant (même pour Leonardo), de ne pas tenter d’en savoir plus sur l’intrigue pour profiter au maximum du suspense de Shutter Island sans se faire spoiler les rebondissements ! Bonne lecture !

Bernie, réfugié clandestinement sur la côte d’Azur, se remémore avec nostalgie une de ses anciennes péripéties datant de la 2^e guerre mondiale. En 1942, Bernie est invité par son supérieur (l’énigmatique Arthur Nebe, que l’on recroise dans plusieurs autres romans), à intervenir dans une conférence policière internationale qui se déroule dans une villa réquisitionnée par les SS. La femme de l’ancien propriétaire, pour lequel Bernie avait justement travaillé autrefois, lui demande parallèlement d’espionner les autres convives, afin de trouver les preuves de détournements mettant en cause des grands pontes nazis. Pour couronner le tout, le redoutable Goebbels, amoureux d’une célèbre actrice, le charge d’une mission en Croatie : retrouver le père de cette dernière à tout prix.

 Naviguant comme toujours en eaux troubles, risquant à chaque faux pas de déplaire à un haut responsable du régime qu’il déteste, Bernie va avoir fort à faire pour mener ses missions à bien tout en restant en vie !

Mon avis :

Toujours un grand plaisir de retrouver la silhouette désabusée de ce bon vieux Bernie, et même si les ficelles sont toujours les mêmes d’un roman à l’autre, celui-ci se dévore encore avec délectation. Le contexte historique est toujours aussi riche et précis, nous plongeant dans l’Histoire avec un grand H, vue par les yeux cyniques d’un survivant.