• Black-out
    Demain il sera trop tard
    De Mark Elsberg. 2015 aux éditions Piranha

    Black-out (de Mark Elsberg)


    Lien pédagogique principal : # Technologie
    En plein hiver, par une nuit glaciale, l’Europe plonge dans l’obscurité. Une panne générale d’électricité sème la panique. En effet, notre monde vit sous le règne des technologies… La circulation est altérée par l’absence de signalisation, les foyers se retrouvent dans le noir, sans chauffage, sans eau, sans téléphone, sans internet ! Les entreprises s’en sortent parfois grâce à des systèmes d’appoint, mais pour combien de temps ? En effet, il ne s’agit peut-être
    pas d’une panne involontaire et momentanée. Les heures passent, les problèmes s’accumulent, jusqu’aux centrales nucléaires qui menacent la vie des populations. Et s’il ne s’agissait pas d’une défaillance technique, mais d’une attaque ? La course contre la montre s’engage, pour éviter un cataclysme.
    Le lecteur est aspiré au coeur des institutions européennes, des grandes entreprises des secteurs nucléaire et de la sécurité informatique, qui tentent de restaurer l’alimentation électrique et de trouver les coupables de cette interruption. On découvre ainsi, de l’intérieur, les enjeux, les pouvoirs et les moyens de chacun d’entre eux.
    Le roman est « technique », parfois trop, au détriment du rythme de l’intrigue et de la fluidité rédactionnelle. Il a cependant le mérite de nous interroger sur les risques qu’encoure une société hyper-connectée, où l’autonomie n’est qu’un vaste souvenir, et où les
    instincts les plus vils se manifestent en temps de crise.
    Qui est Marc Elsberg?
    Il est né en 1967 à Vienne où il vit toujours. Depuis la publication de Black-out, véritable phénomène éditorial, il est régulièrement invité par les médias
    pour son expertise sur les périls que font peser sur notre société les progrès de l’hyper-connectivité.
    Je le conseille
    un peu beaucoup à la folie passionnément pas du tout


    votre commentaire
  • Des milliers d’années dans le futur… L’humanité a essaimé dans toute la galaxie, et la planète Trantor règne sur cet immense empire. Malheureusement un mathématicien de génie, Hari Seldon, inventeur d’une nouvelle science baptisée « psychohistoire » qui permet de prédire les événements historiques, affirme qu’il va bientôt être balayé…

    Ce premier tome, constitué de plusieurs nouvelles, dont le récit s’étale sur plusieurs centaines d’années, démarre au procès d’Hari Seldon accusé par l’Empire de sédition. Après l’exil de son organisation sur une lointaine planète perdue du nom de Terminus, chargée officiellement de sauvegarder la somme de toutes les connaissances de l’humanité dans une encyclopédie ultime, ses successeurs vont peu à peu découvrir que les buts de Seldon étaient beaucoup plus grandioses : éviter les millénaires de barbarie qui menacent, en créant les graines d’un nouvel Empire qui évitera les erreurs du précédent… Utilisant tour à tour la science, la théologie, puis le commerce pour soumettre ses voisins belliqueux, la petite Fondation va tenter de donner naissance à ce nouvel Empire.

       

                      

     Mon avis :

    Un grand classique du space-opera, où l’action n’est pas menée par les armes, mais par la stratégie visionnaire de quelques personnages clefs… Asimov s’inspire de « L’histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain » de l’historien britannique Gibbon pour écrire un roman autour d’une civilisation futuriste qui se meurt et où une autre va émerger sur ses cendres. Ici, l’action est souterraine, tortueuse, et la vision de Seldon se met peu à peu en place à travers les efforts de la Fondation et surtout les chemins tracés par la psychohistoire.

     

    Et ensuite :

    Le deuxième tome, qui constitue une suite directe, est composé de deux longues nouvelles, des mini-romans en fait.

    Dans la première, la Fondation devra affronter un ambitieux général de l’Empire galactique (moribond, presque légendaire vu son éloignement, mais dont la puissance reste phénoménale), qui rêve de reconquêtes.

    Dans la seconde, les prévisions de la psychohistoire, concernant l’avenir glorieux de la Fondation, vont dérailler avec l’apparition imprévisible d’un mutant, le Mulet, qui va soumettre la plus grande partie de la galaxie en un éclair.

     

    Le 3e tome nous projette encore quelques années plus tard. Le Mulet a disparu, et avec lui ses rêves d'Empire. La Fondation a retrouvé sa suprématie, mais le Plan Seldon est mis à mal depuis que l'existence de la Seconde Fondation, censée guider l'humanité vers l'avenir qu'elle lui a choisi, a été sortie de l'ombre. Une poignée de conspirateurs, redoutant l'hégémonie de ce guide encombrant, est bien décidée à la découvrir et la combattre, mais comment battre un adversaire qui peut diriger la moindre de vos pensées ?


    votre commentaire
  • Découpé en 6 parties dans les dernières éditions, le célèbre cycle des Robots d’Asimov a révolutionné à partir des années 50 l’image qu'on avait du robot dans la SF. De la création menaçante à la Frankenstein, le voici devenir peu à peu une créature douée de conscience. D’abord esclave, puis compagnon, bientôt l’égal de l’homme et enfin, peut-être, son maître. Asimov a conceptualisé une idée géniale, celle des Trois Lois de la Robotique, passée depuis dans le domaine public.

    Le cycle des Robots (Asimov)  Le cycle des Robots (Asimov)   Le cycle des Robots (Asimov) 

    Le cycle des Robots (Asimov)  Le cycle des Robots (Asimov)Le cycle des Robots (Asimov)

    Les deux premières parties (Les Robots et Un défilé de robots) sont des recueils de nouvelles très classiques, voire désuètes, mais efficaces. Elles montrent justement les balbutiements et les perfectionnements la robotique, avec pour personnage principale la psycho-roboticienne Susan Calvin, et bien sûr différentes histoires de robots dans lesquelles elle intervient. Chaque récit est très différent, mais leur somme raconte l’évolution des robots et de leur place dans la société, bridés par les Lois de la Robotique auxquelles leurs créateurs les ont enchainés…

    Les quatre romans suivants (ou presque) ont pour héros Elijah Bailey, un Inspecteur de Police de la Terre, confronté aux Mondes Spatiens qui dominent la vieille planète mère. Il sera amené à faire évoluer, un peu malgré lui, la place de la Terre dans cet univers, à travers des conséquences des enquêtes qu'il devra mener.

    Au cours des « Cavernes d’Acier », on découvre l’humanité entassée dans des cités dômes surpeuplées, complètement cloitrée dans le sein rassurant de ces cités artificielles. L’assassinat d’un savant spatien dans le spatioport de Spacetown risque de tourner à l’incident diplomatique majeur, et Bailey est donc chargé de résoudre le mystère. Mais il est en concurrence avec l’enquêteur spatien… qui n’est aucun qu'’un robot humaniforme extrêmement perfectionné, Daneel !

    On retrouve les mêmes personnages dans la suite « Face aux feux du Soleil ». Bailey et Daneel, devenus « amis », sont envoyés sur Solaria, la dernière planète spatienne. Les Solariens ne supportent pas les contacts et vivent isolés dans de vastes domaines, pourtant l’un d’eux a été assassiné, par un robot à premier vue, ce qui est impossible d’après les Lois de la Robotique…

    Dans « Les Robots de l’Aube », Elijah est envoyé sur Aurora, le plus puissant monde spatien, avec une mission impossible : innocenter le professeur Fastolfe, ami de la Terre, accusé d’avoir « tué » son invention, le robot Jander Panell, « frère » jumeau de Daneel, pour empêcher ses adversaires politiques de l’utiliser afin d’explorer la galaxie et coloniser d’autres planètes. Il retrouvera en chemin Gladia, la Solarienne qu’il avait sauvée dans le roman précédent…

    Pour finir le cycle, « Les Robots et l’Empire » se situe une centaine d’années plus tard. Les Terriens, avec le soutien de quelques alliées aurorains, ont repris la colonisation de la galaxie. Mais le docteur Amadiso, vaincu par Elijah Bailey autrefois, rumine sa vengeance et prépare un plan pour détruire l’humanité non spatienne. Gladia, avec l’aide des fidèles robots Daneel et Giskard, devra tout faire pour l’en empêcher, en souvenir d’Elijah.


    votre commentaire
  • Lectures : L’Ile des Morts (Zelazny)

    32è siècle… Le héros, Francis Sandow, est le plus ancien homme vivant à cause de ses voyages spatiaux, des progrès de la science, et surtout de son accession à une semi-divinité. L’humanité a essaimé dans les étoiles, et cohabite avec une quinzaine d’autres races intelligentes. Chez l’une d’elles, les Pei’iens, Francis Sandow a été investi des pouvoirs d’un des Dieux du panthéon Pei’ien, Shimbo, en devenant une sorte d’Avatar de ce dernier. Il a ensuite utilisé ses pouvoirs pour créer des mondes à la demande, acquérir gloire et fortune et puis s’est retiré sur son monde personnel… Mais un jour, il se met à recevoir des portraits récents de ses proches décédés, amis, amantes ou ennemis jurés…

    Quelqu’un aurait-il pu les ressusciter ? Et dans quel but, sinon d’attirer Francis hors de sa paisible tanière pour des desseins peu avouables ? Méfiant, Sandow va cependant accepter le défi et se rendre dans l’Ile des Morts, ce monde qu'il avait créé autrefois et dont un ennemi semble avoir pris possession…

    Mon avis :

    Ancêtre du cycle des « Princes d’Ambre », on retrouve dans ce récit les mêmes préoccupations mythologiques de l’auteur, tout comme son style d’écriture de grande qualité, et l’on suit avec grand plaisir les aventures du héros, accompagnées des réflexions douces-amères qu'il est amenées à faire sur sa vie, ses échecs et ses succès. Ces doutes nous permettent de nous identifier à lui sans problème, lorsqu’on comprend qu’obtenir des pouvoirs quasi divins ne l’empêche pas de connaître les mêmes incertitudes que n’importe qui, amplifiés par la durée de son existence et tous ses regrets passés.

    En résumé, une lecture agréable, intéressante, poursuivie éventuellement par d’autres récits faisant intervenir Francis Sandow : « Le Sérum de la Déesse Bleue » et la nouvelle « Lugubre Lumière ».

     

     

     


    votre commentaire
  • Lectures : l’Empire de l’Atome

    Dans un futur lointain, notre civilisation  n‘est plus qu'’un lointain souvenir. Suite à une guerre ou à un cataclysme terrifiant, l’humanité a régressé et le souvenir de la plupart des progrès ont été perdus. Elle continue cependant à utiliser des objets quasi magiques venus du passé, comme des astronefs qui lui permettent de coloniser les planètes du système solaire, mais se bat avec des arcs, des flèches et des glaives dignes de l’Antiquité. Les « savants » de la religion des Dieux Atomes règnent avec jalousie sur ces restes de savoir.

    C’est dans ce décor que va naitre un mutant difforme, petit-fils de l’Empereur de la Terre. Sauvé de justesse, il va grandir dans la Cour impériale et devoir affronter les intrigues du Palais, survivre aux complots incessants et finalement affronter ses adversaires candidats à la prise du pouvoir, puis les envahisseurs venus de l’espace…

    Mon avis :

    Un classique de la SF des années 50, qui a bien vieilli, mais qui reste agréable à lire et se termine (trop) rapidement. Le thème de la civilisation a été repris des quantités de fois depuis, mais à l’époque c’était une idée remarquable et qui a connu un grand succès …

     

     

    Et puis…

    Le Sorcier de Linn

    Suite direct du premier opus, ce 2e tome raconte l’invasion de la Terre menée par la lointaine race des Riss, et la contre-attaque dirigée par Clane le Mutant, malgré les jalousies et les oppositions qui menacent ce qui reste d’Empire.


    votre commentaire
  • La série de Loïs McMaster Bujold, qui se déroule dans un futur de quelques centaines d’années, compte maintenant une quinzaine de tomes. L’humanité y a essaimé dans toute la galaxie à travers des « trous de vers spatiaux», mais suite à un problème sur l’un d’eux, la civilisation de Barrayar s’est retrouvée séparée des autres pendant une centaine d’années. Lorsqu’elle retrouve les autres peuples, elle devra se défendre malgré son retard technologique et s’adapter à des mœurs qui ont bien évolué elles aussi ! La série se focalise sur la vie de Miles Vorkosigan, infirme génial et gaffeur, mais aussi de ses proches, sur une génération.

    Cordelia Vorkosigan / Barrayar :

    Ces deux premiers ouvrages peuvent être considérés comme des prequels à la trame principale puisqu’ils narrent la rencontre des parents de Miles, Cordelia Naismith, une exploratrice, et Aral Vorkosigan, commodore de l’Empire barrayaran. D’abord ennemis, ils vont s’allier lorsqu’elle va se rendre compte que le prétendu « boucher de Komarr » est en fait un officier trahi par les siens, qui tente désespérément de lutter contre la corruption qui règne dans l’Empire.

    A la mort du vieil Empereur, Aral est nommé régent pour protéger le jeune prince Grégor, mais la guerre civile éclate : Aral et Cordelia échappent de justesse à un attentat, qui aura malheureusement de graves conséquences sur le foetus qu'elle porte. Même s’ils viendront à bout du coup d’état, leur fils Miles naitra infirme.

    L’apprentissage du guerrier :

    Miles, malgré ses infirmités, tente de passer les épreuves de l’examen d’entrée à l’académie militaire, mais il est rejeté. Il s’éloigne donc de Barrayar en allant visiter la planète Beta, d’où vient sa mère Cordélia, et se retrouve entrainé dans une folle aventure parmi une troupe de mercenaires, les Dendarii, dont il finira par prendre la tête, et dont il se servira pour sauver le jeune Empereur Grégor son cousin, malgré les accusations de trahison.

    Les montagnes du deuil, nouvelle (dans « Les frontières de l’infini ») :

    Dans le domaine Vorkosigan, Miles doit donner justice et montrer ses qualités de futur seigneur lorsqu’un pauvre nourrisson est assassiné à cause de ses infirmités, selon les coutumes barbares qui régnaient pendant l’isolement de Barrayar.

    Miles Vorkosigan :

    Enfin diplomé de l’académie militaire, Miles est nommé au pire poste existant : météorologue sur l’ile glacée de Kyril, base d’entrainement près du pôle de Barrayal. Espérant vite être promu, il va au contraire s’attirer les pires ennuis en s’opposant au commandant de la base. Après s’en être sorti de justesse, il est envoyé hors planète dans une mission de routine, mais il se retrouve capturé par des mercenaires avec l’Empereur Grégor en personne, qui s’est enfui incognito. Il devra délivrer l’Empereur mais aussi stopper l’invasion imminente de l’Empire voisin de Cétaganda !

    Cetaganda :

    Miles est envoyé avec son cousin Ivan (« le beau mais stupide Ivan ») en mission diplomatique chez l’ennemi de toujours de Barrayar, Cetaganda. Comme à son habitude, Miles se retrouve mêlé à un sombre complot et aura fort à faire pour sauver à la fois Barrayar et l’Empire Cetagandan !

    Le Labyrinthe, nouvelle (dans « Les frontières de l’infini ») :

    L’amiral Naismith, alias Miles, se rend sur le dangereux ensemble de Jackson, repaire des corporations les plus malfaisantes de l’univers, pour sauver le docteur généticien Canaba et l’emmener sur Barrayar, mais le sauvetage prendra une tournure inattendue !

    Les Frontières de l’infini, nouvelle :

    Miles s’est fait capturer par les Cetagandans dans un camp dont personne ne peut s’évader, avec pour mission de libérer le leader de la résistance maricalane. Malheureusement, celui-ci est mort, et voilà Miles qui endosse son rôle, avec plus ou moins de bonheur. Mais comment sortir d’un camp fermé par un champ de force infranchissable, avec les 10.000 prisonniers ?

    Un clone encombrant :

    En mission sur la planète Terre, Miles voit son identité secrète d’amiral Naismith menacée, et doit inventer une existence à ce dernier, sous forme d’une sombre histoire de clonage… Mais la réalité dépasse la fiction quand Miles rencontre son propre double ! Les ennemis de Barrakar ont bien créé un double de lui-même, avec pour idée d’assassiner la famille impériale. Miles est enlevé et remplacé par son clone Mark. Leur seule chance serait que ce dernier se rende compte à quel point il est manipulé…

    La Danse du Miroir :

    Mark a usurpé de nouveau l’identité de Miles, ou plutôt de l’amiral Naismith, pour utiiliser son armée de mercenaires afin de détruire la maison Bharaputra de l’ensemble de Jackson, qui pratique le clonage humain, l’esclavage, et lui avait donné naissance. Mais Mark n’est pas aussi doué que son « frère » et l’opération tourne au carnage. Miles, en volant au secours de ses mercenaires, est tué par un sniper ennemi. Il reste une infime chance de le sauver tant que son corps est cryogénisé dans une chambre froide, mais celle-ci a disparu ! Mark, rongé de remords, fera tout pour la retrouver…

    Memory :

    Miles a caché à la Sécurité Impériale les graves séquelles de sa résurrection, mais ayant falsifié les rapports de sa dernière mission, il est finalement renvoyé. Cependant le patron de la SecImp, le redoutable Simon Illyan, semble oublier ce renvoi. Miles découvre qu’il a été victime d’une grave attaque biochimique qui altère ses souvenirs. Tenté d’en profiter, il finit par mener l’enquête pour sauver ce qui reste de la personnalité de son ancien chef.

    Komarr :

    Fraichement nommé Auditeur Impérial, doté de grands pouvoirs d’enquête et de justice par l’Empereur, Miles est envoyé en compagnie de l’Auditeur Vorthys sur la colonie « alliée » Komarr pour trouver les coupables de la destruction du grand miroir solaire qui devait permettre de rendre l’inhospitalière planète habitable. Il va tomber fou amoureux d’Ekaterin, la nièce de ce dernier, malencontreusement mariée avec un sale type impliqué dans un complot visant à détruire le trou de ver menant à Barrayar.

    Ekaterin :

    De retour sur Barrayar, Miles tente désespérément de courtiser la veuve Ekaterin, à la manière dont il menait ses campagnes militaires, entrainant catastrophe sur catastrophe. Pour ne rien arranger, ils seront de plus mêlés malgré eux à une machination des seigneurs Vor les plus conservateurs contre l’Empereur, qui risque d’entrainer les pires troubles sur la planète.

    Immunité diplomatique :

    Miles et sa nouvelle épouse, pourtant en plein voyage de noces, sont envoyés à la rescousse d’un convoi marchand de Barrayar, qui a été stoppé pour des questions diplomatiques dans une station de transit. Ils devront démêler une situation complexe pour éviter une nouvelle guerre galactique.

    Cryoburn :

    Miles est enlevé lors d’une conférence sur une planète lointaine, et se retrouve perdu dans une étrange nécropole.

    L’Alliance :

    Ivan Vorpatril, le cousin et tête de turc favorite de Miles, agent de renseignement assigné à un petit poste sans histoire, se retrouve entrainé dans la fuite d’une des filles d’une grande Maison qui vient d’être renversée. Pour la protéger, il faut la ramener sur Barrayar, mais il n’existe qu’une seule solution… originale, mais pleine de complications !

     La saga Vorkosigan (intégrale) La saga Vorkosigan (intégrale) La saga Vorkosigan (intégrale) La saga Vorkosigan (intégrale)

    La saga Vorkosigan (intégrale)La saga Vorkosigan (intégrale)La saga Vorkosigan (intégrale) La saga Vorkosigan (intégrale) 

       La saga Vorkosigan (intégrale)La saga Vorkosigan (intégrale)La saga Vorkosigan (intégrale)La saga Vorkosigan (intégrale) 

      La saga Vorkosigan (intégrale)

     Mon avis :

    La plupart des romans du cycle sont des petits chefs d’œuvre mélangeant aventures grandioses, machinations politiques, enquêtes policières, romances échevelées et situations burlesques.

    A mettre à part, les premiers romans sur les parents de Miles, plus sombres, et les derniers, qui tournent un peu en rond. Mes préférés : « L’apprentissage du guerrier » et « Miles Vorkosigan », où Miles fera l’étalage de ses talents de meneur d’hommes, « Memory » et « Komarr », qui tournent plus aux thrillers policiers, et l’inégalable « Ekaterin », où la scène du repas restera dans les annales comme le sommet du n’importe-quoi comique !


    votre commentaire
  • A la manière de son précédent roman « Pandore », Peter F. Hamilton place son histoire dans un futur (en 2143) où l’humanité a colonisé des dizaines de planètes grâce à la technologie de transport des trous de ver. L’un d’elles, St Libra, revêt une grande importance à cause du précieux biocarburant que l’on y récolte. Mais un meurtre impossible vient d’être commis, menaçant cet approvisionnement : celui d’un des clones de la famille North, qui possède la plus grande partie de la planète. Plutôt qu’un meurtre, il s’agit davantage d’un massacre, qui rappelle étrangement un autre carnage survenu vingt ans plus tôt, et pour lequel une jeune femme, Angela Tramelo, a été condamnée à la prison à vie. Comme elle a toujours affirmé que le meurtre avait été commis par une entité monstrueuse, voilà les autorités contraintes de rouvrir son dossier et de l’envoyer avec une escouade dans les recoins inhabités et inhospitaliers de St Libra, à la recherche de cet hypothétique monstre. Mais ses compagnons d’exploration vont rapidement commencer à se faire décimer, et les soupçons à son endroit refont surface ! Sur Terre, les enquêteurs vont avoir également avoir affaire à forte partie pour reconstituer le puzzle du crime, malgré les moyens colossaux mis en œuvre.

    La Grande Route du Nord

    Mon avis :

    Un roman sympathique et à l’univers remarquablement détaillé, comme toujours chez Hamilton. Les deux parties (enquête policière sur Terre et exploration-survie sur St-Libra) font qu'’on n’a pas le temps de s’ennuyer, le suspense étant toujours présent.

    Cependant, La Grande Route du Nord est un peu trop court pour atteindre le souffle épique et grandiose du chef d’œuvre de l’auteur, le cycle de Pandore…

     


    votre commentaire
  • En médecine, le terme de « vision aveugle » désigne la perception visuelle résiduelle (inconsciente) de patients dont les aires corticales visuelles ont été endommagées (source : Wikipedia).

    Dans le roman éponyme, la Terre a reçu la visite d’une myriade de sondes d’exploration surgies d’un artefact venant des confins du système solaire. Un vaisseau, le Thésée, est donc envoyé en réponse en direction de l’artefact, avec à son bord un équipe de cinq personnes hautement qualifiées, et parmi elles le héros, Siri, dans le rôle de l’observateur chargé de décrypter les comportements tant des extraterrestres éventuels que de ses compagnons. Le capitaine du vaisseau est un vampire, espèce ressuscitée d’entre les morts (façon de parler) pour ses capacités intellectuelles hors du commun. Malheureusement, la communication avec l’entité extraterrestre va s’avérer extrêmement ardue... Problèmes de compréhension, ou bien volonté d’endormir la méfiance des terriens dans un but belliqueux ? Difficile de le savoir, et l’équipage va vite être confronté à des choix cruciaux : laisser l’objet tranquille au risque de lui laisser le temps de devenir tout-puissant, ou braver ses interdictions et aller l’explorer de manière brutale.

    Vision aveugle

    Mon avis :

    Sur le thème de la « rencontre du 3e type » chère à Spielberg, ou façon « Rama » pour Arthur C. Clarke, un roman plutôt hard-science, pas inintéressant mais difficile à lire à cause des nombreux termes et notions techniques présentés et de son pessimisme écrasant. Si l’idée est intéressante et les personnages bien construits, il manque à mon goût un petit quelque chose pour lier le tout.

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique