• Premier tome d’une série de quatre fraichement réédités, Deathword suit des aventures de Jason DinAlt, embauché, par un mystérieux représentant d’une planète lointaine, pour ses dons de favoriser la chance : sa mission sera de faire fructifier rapidement au casino local une grosse somme d’argent, pour obtenir une énorme fortune, afin d’acquérir des armes et des moyens de défense. La banque plumée, les tueurs lancés à leurs trousses mis hors d’état de nuire, Jason exige en récompense d’accompagner son mécène sur sa planète natale, intrigué par ce qu’il lui en a raconté : un monde très fortement hostile, aux conditions climatiques épouvantables, et où toutes les espèces végétales comme animales sont d’un danger mortel !

    Une fois parvenu sur la planète Pyrrhus, Jason se rendra compte que la description infernale se révèle encore en dessous de la réalité ! Incapable de survivre seul, il est pourtant bien décidé à aider ses nouveaux camarades en comprenant le secret de cette planète de mort.

    Deathworld : le monde de la mort


     

    Mon avis :

    Un space opera à l’ancienne, très classique, mais que j’ai redécouvert avec un plaisir nostalgique, même si je suis conscient que les lecteurs habitués à la SF moderne auront probablement plus de mal à apprécier.

    Le second tome, Appsala, suit les nouvelles péripéties de Jason sur une planète presque aussi dangereuse que Pyrrhus, où l’esclavagisme règne. N’ayant pas encore relu cette partie, je peux juste vous dire que j’en garde un bon souvenir, mais que les critiques la concernant ne sont pas très tendres. Suite peut-être bientôt !

     

     

     


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  • The Expanse

    Tome 1 : L’éveil du Léviathan

    Tome 2 : La guerre de Caliban

    The Expanse             The Expanse

    Dans un futur relativement proche, l’humanité a colonisé une bonne partie du système solaire, mais est divisée en plusieurs factions. Les Nations Unies et les corporations contrôlent la Terre, source de toute vie. Les Martiens forment une nation dynamique en pleine expansion. Enfin les Ceinturiens, les colons vivant de façon précaire sur les astéroïdes, sont les pourvoyeurs de ressources des deux grands mais aimeraient bien se libérer de leur pesante tutelle.

    Le premier tome de ce space opéra est formé de deux récits distincts : le premier, de style plutôt policier, suit les traces de l’inspecteur Miller, un flic désabusé de la station Cérès, ayant reçu pour mission de retrouver la fille d’un richissime financier terrien. Il découvre vite qu’en rébellion contre son père, elle a épousé la cause des résistants ceinturiens de l’OPE, et a mystérieusement disparu. Obsédé par la jeune femme, il finit par retrouver la trace de son départ sous une identité d’emprunt, sur un navire marchand nommé le Scopuli.

    Le 2e récit raconte les tribulations du jeune officier Jim Holden, second sur un vieux transporteur de glace pour les colonies. Après avoir répondu à un appel de détresse d’un navire abandonné nommé … le Scopuli, son cargo est détruit par une attaque de mystérieux engins furtifs, qui ne laissent vivants que les 5 occupants de la navette de sauvetage. Tout porte à croire que c’est Mars qui vient de déclencher une guerre, mais l’arrivée d’un croiseur de guerre martien sur les lieux un peu trop opportunément va vite faire douter l’idéaliste Holden de sa première certitude… Si tout cela n’était qu’une gigantesque machination ? A son tour attaqué par les mystérieux vaisseaux fantômes, l’appareil martien pourtant réputé invulnérable est pulvérisé à son tour, tandis que Holden et ses compagnons s’enfuient de justesse.

    Bien décidé à venger ses camarades, Holden va parcourir le système pour retrouver la trace des coupables. Son chemin va alors croiser celui de Miller, et ensemble ils vont découvrir l’incroyable et machiavélique complot mettant en jeu l’expérimentation d’une technologie extraterrestre retrouvée endormie depuis des millions d’années. Mais quels scientifiques seraient assez fous pour risquer l’existence de millions d’innocents, voire de l’humanité toute entière, pour tenter de maitriser un tel pouvoir ?

    Mon avis :

    Excellent début pour ce space-opéra « réaliste », le récit est lent mais fluide, nous révélant peu à peu, en même temps que pour les protagonistes, les zones d’ombre de cette course-poursuite haletante : pour l’un, il s’agit de retrouver une femme dont il est tombé amoureux sans l’avoir jamais rencontrée, pour l’autre de venger ses camarades et de sauver le monde, pardon les mondes, d’une guerre à l’allure d’apocalypse.

    Après une conclusion (très) temporaire à la fin du 1er opus, j’ai attaqué le 2e tome en me demandant ou les auteurs allaient désormais nous emmener. Pas de souci (enfin pour le lecteur, davantage pour les protagonistes !), rien n’a vraiment été réglé la 1ere fois, l’arme extraterrestre n’a pas été totalement détruite et certains continuent à jouer aux apprentis sorciers, quitte à sacrifier des milliards d’êtres humains au passage… Heureusement, Jim Holden et son équipage sont toujours aussi têtus et bien décidés à mettre fin aux menaces de la proto-intelligence extra-terrestre.

    Pour finir, je vous conseillerai l’excellente adaptation en série de la 1ere saison de 10 épisodes par la chaine Sy-Fy… De la bonne SF intelligente, qui fait réfléchir, c’est plutôt rare !

     

     


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  • Les Princes-Démons, ce sont cinq pirates de l’espace, des maîtres du crime, qui ont en commun une réputation universelle de cruauté. Kirth Gersen, quand il était enfant, a été témoin du meurtre sauvage de ses parents par l’équipe que ces êtres sans morale formaient à l’époque, et il a fait le serment de passer sa vie à les retrouver et à se venger. Des années plus tard, devenu adulte et préparé à sa vengeance, il va se lancer à leur poursuite, l’un après l’autre, à travers tout l’Oecumène (l’ensemble des mondes colonisés par les humains) et l’Au-Delà (les mondes non civilisés sans véritable loi).

    Le cycle des Princes-Démons compte 5 tomes, chacun assez différent et consacré à l’un des 5 criminels :

    -          Le Prince des Etoiles

    Attel Malagate, le premier Prince-Démon, a pris l’identité d’un universitaire reconnu, dans le but de trouver une planète parfaite. Kirth Gersen doit le démasquer parmi trois suspects s’il veut l’éliminer à temps.

    -          La Machine à tuer

    Kokor Hekkus d’après, les légendes, est un Kourgarou, une sorte de vampire immortel, adepte de la terreur. Il a fait fabriquer dans un monde lointain une machine diabolique pour terroriser les habitants qui lui résistent, et a annoncé qu'’il épouserait de force la Princesse de cette planète. Celle-ci, pour lui échapper, s’est elle-même fait capturer par une société de kidnapping et a fixé une fabuleuse rançon… Mais Kokor Hekkus aurait trouvé un moyen d’obtenir une telle somme, sauf si Kirth Gersen parvient à l’arrêter avant.

    -          Le Palais de l’Amour

    Viole Falushe est un psychopathe qui règne sur une planète à partir de son « Palais de l’Amour », un lieu de débauche où Kirth Gersen va tenter de se faire inviter sous l’identité d’un journaliste avide de sensationnel.

    -          Le Visage du Démon

    Pour atteindre Lens Larque, le quatrième Prince-Démon, Kirth va tenter de s’en prendre à ses intérêts en retenant un vaisseau appartenant au criminel. Son plan ayant échoué, il va devoir trouver un autre moyen de faire sortir Lens Larque de son anonymat…

    -          Le Livre des Rêves

    Kirth Gersen s’empare du « Livre des Rêves », carnet intime qu'Howard Alan Treesong tenait étant enfant. Il découvre qu’Howard tente de s’emparer de la CCPI, la Police Privée Interstellaire, ce qui lui donnerait un pouvoir presque sans limite.

     La Geste des Princes-Démons  La Geste des Princes-Démons La Geste des Princes-Démons

    Mon avis

    Après Tshaï, un autre excellent cycle de space-opera de la part de Jack Vance. Dans celui-ci, l’imagination débordante de l’auteur nous fait voyager sans temps mort de monde en monde, pour suivre la vengeance d’un homme solitaire, avec un petit côté western futuriste à la Cobra ou Cowboy-Beebop, un soupçon de récit policier, un peu de Fantasy…. L’ingéniosité de Kirth Gersen viendra évidemment à bout de l’immoralité diabolique des cinq princes-démons, malgré toutes les difficultés qu’il rencontrera !

    La Geste des Princes-Démons  La Geste des Princes-Démons

     


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  • Adam Reith, explorateur terrien, est l’unique survivant du crash de son vaisseau sur la planète Tshaï. Capturé par une tribu nomade, il va découvrir en s’évadant que quatre races évoluées cohabitent dans une paix précaire sur ce monde depuis des millénaires : les Chaschs, qui passent leur temps à se faire la guerre, les peu communicatifs Wankh, les sauvages Dirdirs, et enfin les insaisissables Pnumes qui vivent dans les sous-sols de la planète. Chacune de ces races a asservi des populations humaines qui ont évolué en imitant leurs maîtres. Lancé dans une odyssée mortelle à travers Tshaï, poursuivi par tous, Adam Reith va devoir survivre et découvrir les secrets de ces quatre races, pour espérer obtenir un vaisseau et retourner un jour sur la Terre !

    Le cycle de Tshaï Le cycle de Tshaï

    Mon avis

    Jack Vance, conteur inégalable, signe ici l’une des plus grandes œuvres du genre space-opéra, à mi-chemin entre SF et Fantasy. Les aventures haletantes d’Adam Reith, son parcours d’un bout à l’autre de Tshaï pour s’évader, ses rencontres avec des personnages secondaires hauts en couleurs qui vont l’accompagner dans sa quête échevelée, tout cela forme un récit incroyablement rythmé d’une force imaginaire incroyable !


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  • Pour la sortie du film de Ridley Scott, avec Matt Damon dans le rôle principal, voici la critique du livre d’Andy Weir.

    Dans un futur très proche, l’expédition sur Mars Arès 3, victime d’une énorme tempête de sable, repart en catastrophe en laissant pour mort l’un de ses astronautes, le botaniste Mark Watney. Seulement voilà, ce dernier n’est pas mort, malgré la tempête et le morceau d’antenne planté dans son flanc ! Et le voilà qui revient à lui, avec quelques heures d’oxygène dans sa combinaison percée, à des millions de km de la Terre… Son seul espoir ? Tenir 2 ans jusqu’au retour de la future mission Ares 4. Comme un Robinson moderne, il lui faudra rejoindre le module d’habitation, le réparer, puis trouver un moyen pour trouver à boire et se nourrir pendant 600 jours, alors qu'’il n’a que quelques semaines de réserves. Et voilà notre adepte de Koh Lanta plantant des pommes de terre, et transformant une station ultramoderne en ferme expérimentale ! Mais les catastrophes vont s’enchainer. Mark, malgré un sens de l’humour à toute épreuve et un moral d’acier, réussira-t-il à vaincre le sort qui s’acharne sur lui ?

    Seul sur Mars : SF

    Mon avis

    Un extraordinaire roman ultraréaliste (à part quelques petites libertés de l’auteur sur les conditions de « vie » sur Mars pour dynamiser le récit). On ne peut vraiment pas s’empêcher de s’identifier au pauvre Mark pris au piège et luttant minute après minute pour survivre, seul, sur une planète hostile, à des millions de kilomètres de l’être humain le plus proche. Ce qui rend le personnage tellement attachant et le récit si facile à lire, c’est l’humour dont il fait preuve devant l’adversité.

    Eh oui, après chaque tempête de sable vient l'inévitable nettoyage des panneaux solaires, tradition ancestrale honorée par les Martiens tels que moi depuis la nuit des temps. Cela me rappelle mon enfance à Chicago et la neige qu'il fallait déblayer. Je remercie mon père de ne jamais m'avoir dit que cela forgeait le caractère ou que cela apprenait la valeur du travail. « Les souffleuses sont chères, disait-il, Toi, tu es gratuit. »

     


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  • Tome 13 (selon les décomptes !) : L’alliance

    Autant l’avouer pour débuter, je suis un grand fan du cycle Vorkosigan. Pour ceux qui ne connaissent pas encore, il s’agit essentiellement des aventures de Miles Vorkosigan, un noble de la planète reculée Barrayar, né chétif suite à un attentat perpétré contre ses parents pendant la grossesse, et qui toute sa vie va tenter de compenser ses handicaps physiques par un génie redoutable et un charisme hors du commun.

    On suit durant le cycle une bonne tranche de l’Histoire de sa planète, de la lutte de ses parents contre une révolution sanglante, jusqu’à la difficile jeunesse de Miles, sa formation militaire, son exil pendant lequel il devient Amiral d’une flotte de mercenaires et bien d’autres aventures.

    Le résumé :

    Cependant, le tome qui nous occupe n’est plus centré sur Miles (maintenant rangé de son ancienne vie) mais sur son cousin, ce « crétin d’Ivan » comme le surnomment affectueusement ses proches, un grand gaillard allergique aux ennuis, qui passe son temps à éviter de se faire embrigader dans les affaires de sa famille, et en particulier celles de son cousin Miles.

    Cette fois, il est entrainé malgré lui dans un sombre complot interplanétaire, tout cela en voulant sauver une jeune fille pourchassée par de mystérieux ravisseurs. Contraint, pour la protéger, de la ramener sur Barrayar, il va devoir trouver une solution originale pour qu’elle soit autorisée à intégrer l’Empire et bénéficier de sa protection ! A partir de là, la situation lui échappe complètement, comme on pouvait s’y attendre…

     La saga Vorkosigan (Loïs McMaster Bujold) : SF

     Mon avis :

    Une histoire très légère, loufoque le plus souvent, un peu trop « light » parfois à mon goût. Entre deux moments d’action et de suspense, certains passages trainent en longueur, alors que d’autres sont de purs joyaux de comédie où Ivan nous entraine à sa suite dans un joyeux n’importe-quoi ! J’ai toutefois pris plaisir à retrouver la plupart des personnages habituels du cycle, même cantonnés à de petits rôles pour cet opus. Bref, je conseillerai plutôt ce tome aux fans de la série en manque, mais si vous n’avez pas encore lu les autres livres, mieux vaut rattraper d’abord votre retard !

     


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  • L’Etoile de Pandore

    En résumé :

    Dans un futur pas si lointain, les humains ont colonisé quelques centaines de mondes grâce à la technologie des « trous de ver », qui permettent une fois construits de passer instantanément d’une planète à une autre. Ils vivent dans une société pacifiste au gouvernement assez vague, le Commonwealth, dans lequel la mort est sinon vaincue, du moins fortement atténuée à l’aide de cures de rajeunissement et de sauvegardes mémoire.

    Un astronome obscur fait soudain sensation en apportant la preuve que deux étoiles lointaines, mystérieuses en raison d’un gigantesque champ de force qui les isole de l’extérieur, ont été emprisonnées en quelques instants lors d’un passé lointain. Ce qui semble prouver l’intervention d’une technologie dépassant de loin les connaissances pourtant très évoluées de l’humanité.

    Dès lors se pose la question : y a-t-il menace, et si oui, doit-on étudier le phénomène ou au contraire en rester à bonne distance, comme l’exigent les mystérieux terroristes de l’organisation des Gardiens ?

    Si vous connaissez un peu votre mythologie, bien sûr, le titre même de la saga vous apporte la réponse. Les humains, incapables de réfréner leur curiosité, vont construire un vaisseau explorateur capable d’atteindre les deux étoiles… et ce faisant, ouvrir la boite de Pandore et libérer une menace qui risque bien de signer la fin de toute vie dans la Galaxie.

    Peter F.Hamilton (lectures SF)

    Peter F.Hamilton (lectures SF)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mon avis :

    J’ai adoré ces romans, je les ai lus d’une traite. Cela faisait longtemps que je n’avais pas découvert un nouvel auteur de SF capable de me plonger dans un univers aussi foisonnant. Certes, ses détracteurs lui reprochent le côté série B de son œuvre. Il est vrai que l’on rencontre une multitude de détails que tout fan de SF connait déjà, on a l’impression parfois d’un immense plagiat de l’ensemble de ses confrères… mais avec quel talent et quelle verve ! Rien n’est fondamentalement original, mais après tout, les grands compositeurs ne disposent que de 7 notes et parviennent très bien à en tirer des morceaux inimitables, alors pourquoi un écrivain ne ferait-il pas de même avec les idées ? Plutôt que de plagiat, je préfère parler de culture commune et de recyclage, dans le sens le plus noble du terme.

    Cependant, je dois avouer que les premières minutes du 1er tome sont déstabilisantes, car l’auteur dévoile son intrigue par petites touches, et on a du mal au début à comprendre ce qui se passe, qui sont les personnages, quel est leur rapport. Il faut donc un peu de persévérance, mais une fois accroché, il y a de grandes chances pour que vous ne décolliez plus de votre ouvrage.

    Et que dire de ces personnages, héros volontaires ou non contre le cataclysme qui se profile ? Chacun d’eux est rendu vivant par le talent de l’auteur, qui sait les dessiner dans leurs imperfections et leur humanité, ni blancs ni noirs, mais participant tous à la perfection de l’intrigue globale. On suit chaque personnage, dont l’histoire s’intègre peu à peu dans le canevas général, et le suspense grandit au fil des pages jusqu’au dernier chapitre, tant le scénario est diaboliquement maîtrisé. Il y a un souffle épique, à la dimension des planètes croisées, qui se dégage de l’œuvre, quand des systèmes entiers se préparent à leur disparition.

     

    La Trilogie du Vide

    Pour finir, si jamais vous devenez fan et que vous vous retrouvez en manque, l’auteur a tout prévu, puisqu’il a écrit une nouvelle trilogie dans le même univers : la « Trilogie de Vide ». Pas de panique, les deux histoires peuvent se découvrir indépendamment l’une de l’autre, cette seconde partie se déroulant 1.200 ans après la première, et n’étant pas une suite directe (quoique !!).

    Cependant, grâce à la quasi-immortalité offerte par les progrès du Commonwealth, le lecteur recroisera pour son plus grand plaisir une bonne partie des protagonistes de la première saga, et quelques-unes des questions laissées en suspense par l’achèvement de celle-ci trouveront enfin leur réponse.

    Le Vide est un immense espace inaccessible au centre de la Galaxie, dans lequel des humains auraient pénétré par accident autrefois, et dont les descendants n’auraient depuis gardé qu’un vague souvenir de leurs origines, sous formes de légendes brumeuses. Dans le Commonwealth, un Rêveur, Inigo, prétend recevoir les rêves d’un des habitants du Vide, une sorte de prophète surnommé « Celui-qui-marche-sur-l’eau », qui a fondé une religion basée sur ces rêves.

    Lorsque débute l’histoire, les pèlerins ont décidé de pénétrer à leur tour dans le Vide pour y trouver la vie que leur promet leur religion. Seul inconvénient : le Vide grossit, et menace d’absorber toute la Galaxie, faisant disparaitre chacune des espèces qu’elle abrite. Or l’arrivée des pèlerins risque de précipiter cette évolution funeste.
    Alors que certains tentent de stopper à tout prix les pèlerins pour éviter la catastrophe, d’autres factions au contraire aimeraient accéder au Vide dans de mystérieux desseins. Pendant ce temps, une nouvelle Rêveuse est apparue, et fait partager malgré elle à l’univers les rêves du Vide, permettant peut-être de comprendre la malédiction qui l’accompagne.

    Mon avis :

    Même motif, même punition. Après un début qui laisse un peu interrogatif par ses côtés oniriques, on se retrouve vite pris à nouveau dans les méandres de l’imagination de l’auteur. On suit cette fois en parallèle les deux Univers qui semblent ne rien avoir en commun, celui du Commonwealth, très SF, et celui du Vide, très terre-à-terre avec une dose de ce qui ressemble à de la magie, et ce n’est que par fragments que l’on comprend les implications de l’un dans l’autre. Les enjeux sont toujours aussi énormes, mais le mystère encore plus épais jusqu’au dénouement.


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