• Philip Kerr, c’est l’auteur du remarquable cycle des aventures du détective allemand Bernie Gunther, débuté par la "trilogie berlinoise" et poursuivi rapidement par une demi-douzaine de romans faisant intervenir le même brave Bernie. Mais, estimant sans doute commencer à faire le tour de la question, Philip Kerr s’est inventé un nouveau héros, moderne celui-là.

    Nous découvrons donc les premières péripéties de Scott Manson, entraineur du club de football de London City. Malheureusement pour lui, les meurtres s’enchainent dans son entourage, et le voilà chargé par le propriétaire du club, un milliardaire ukrainien au passé douteux, de résoudre le mystère de l’assassinat du manager de l’équipe. Ayant un contentieux avec la police locale suite à de fausses accusations qui l’ont autrefois envoyé en prison pour un viol qu’il n’avait pas commis, Scott se prend peu à peu au jeu et, soupçonnant tous les gens proches du club, ira de découvertes en découvertes…

    Le Mercato d'hiver (Philip Kerr)

    Mon avis :

    Un nouveau protagoniste né de la plume de Philip Kerr, dont la première histoire est agréable à lire, sans temps morts, avec des personnages secondaires bien dessinés et un suspense habilement ménagé, même si la résolution finale se montre un peu gentillette. Sans aimer le monde du football, on peut apprécier la toile de fond qu'elle fournit, et les amateurs croiseront certains de leurs joueurs favoris parmi les fictifs inventés pour l’intrigue. Scott Manson n’est pas sans rappeler le Myron Bolitar de Harlan Coben : même décontraction, même milieu du sport, punchlines efficaces… On lui souhaite le même succès littéraire !

    En résumé, bon départ pour Scott Manson, en attendant de nouvelles aventures déjà programmées (« Hand of God » et « False Nine »).


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  • (par Kévin)

    C'est un livre qu'’il est impératif de lire, avec des informations qui ont l'air d'avoir des sources sûres. La première partie explique ce qu'est un antispéciste, pourquoi les gens deviennent végétariens ou végétaliens. Il y a une pensée profonde sur le pourquoi, avec tous les arguments qui vont autour, sur le sujet des droits des animaux face aux humains. Des citations sur les conditions de vie et de mort des animaux, qu'on les transforme en nourriture ou en vêtements par exemple... ainsi que l'impact sur l'environnement. Vers la fin, on dérive un peu côté politique.

    Antispéciste (Aymeric Caron)

    En résumé : très intéressant ; livre avec réflexion très approfondie et qui donne à réfléchir


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  • En médecine, le terme de « vision aveugle » désigne la perception visuelle résiduelle (inconsciente) de patients dont les aires corticales visuelles ont été endommagées (source : Wikipedia).

    Dans le roman éponyme, la Terre a reçu la visite d’une myriade de sondes d’exploration surgies d’un artefact venant des confins du système solaire. Un vaisseau, le Thésée, est donc envoyé en réponse en direction de l’artefact, avec à son bord un équipe de cinq personnes hautement qualifiées, et parmi elles le héros, Siri, dans le rôle de l’observateur chargé de décrypter les comportements tant des extraterrestres éventuels que de ses compagnons. Le capitaine du vaisseau est un vampire, espèce ressuscitée d’entre les morts (façon de parler) pour ses capacités intellectuelles hors du commun. Malheureusement, la communication avec l’entité extraterrestre va s’avérer extrêmement ardue... Problèmes de compréhension, ou bien volonté d’endormir la méfiance des terriens dans un but belliqueux ? Difficile de le savoir, et l’équipage va vite être confronté à des choix cruciaux : laisser l’objet tranquille au risque de lui laisser le temps de devenir tout-puissant, ou braver ses interdictions et aller l’explorer de manière brutale.

    Vision aveugle

    Mon avis :

    Sur le thème de la « rencontre du 3e type » chère à Spielberg, ou façon « Rama » pour Arthur C. Clarke, un roman plutôt hard-science, pas inintéressant mais difficile à lire à cause des nombreux termes et notions techniques présentés et de son pessimisme écrasant. Si l’idée est intéressante et les personnages bien construits, il manque à mon goût un petit quelque chose pour lier le tout.

     


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  • Premier tome d’une série de quatre fraichement réédités, Deathword suit des aventures de Jason DinAlt, embauché, par un mystérieux représentant d’une planète lointaine, pour ses dons de favoriser la chance : sa mission sera de faire fructifier rapidement au casino local une grosse somme d’argent, pour obtenir une énorme fortune, afin d’acquérir des armes et des moyens de défense. La banque plumée, les tueurs lancés à leurs trousses mis hors d’état de nuire, Jason exige en récompense d’accompagner son mécène sur sa planète natale, intrigué par ce qu’il lui en a raconté : un monde très fortement hostile, aux conditions climatiques épouvantables, et où toutes les espèces végétales comme animales sont d’un danger mortel !

    Une fois parvenu sur la planète Pyrrhus, Jason se rendra compte que la description infernale se révèle encore en dessous de la réalité ! Incapable de survivre seul, il est pourtant bien décidé à aider ses nouveaux camarades en comprenant le secret de cette planète de mort.

    Deathworld : le monde de la mort


     

    Mon avis :

    Un space opera à l’ancienne, très classique, mais que j’ai redécouvert avec un plaisir nostalgique, même si je suis conscient que les lecteurs habitués à la SF moderne auront probablement plus de mal à apprécier.

    Le second tome, Appsala, suit les nouvelles péripéties de Jason sur une planète presque aussi dangereuse que Pyrrhus, où l’esclavagisme règne. N’ayant pas encore relu cette partie, je peux juste vous dire que j’en garde un bon souvenir, mais que les critiques la concernant ne sont pas très tendres. Suite peut-être bientôt !

     

     

     


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  • Depuis des années, l’Odieux Connard sévit sur son blog et dézingue tout ce qui lui passe entre les mains avec beaucoup de lucidité et, impossible de le nier, ce qu’il faut de mauvaise foi. L’actu revisitée sur son site est mille fois plus intéressante que n’importe quelle chronique aseptisée, ses conseils de vie quotidienne devraient être inculqués à chaque étudiant, quant à ses spoilers sur les sorties ciné, ce sont des régals de littérature.

    Fort de ce succès bien mérité, ne voilà-t-y-pas que le bougre a décidé de se faire connaitre par un autre support, papier cette fois-ci, en sortant non pas un, mais DEUX livres, au vu du succès rencontré par le premier (bien aidé il est vrai par nos amis les libraires, qui l’ont utilisé lors d’une amusante campagne pour protester contre un mail promotionnel d’un ancien président pour son livre sur Amazon…)


     

    Pour vous faire une idée de son humour détestable :  https://unodieuxconnard.com/


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